J’ouvrirai grand tes bras, je m’enfoncerai en toi
Ou pas. Peut-être l’autre, qui sait, celui qui me fait rire, comme Jean-Thomas Jobin. Ou l’autre encore, celui qui n’existe pas encore. Dans le fond, j’ai le choix. C’est toi qui ne le comprend pas.
Il y a des multitude, il y a des filles aux sourires jolis qui me font penser que malgré tout, je n’ai pas tellement besoin de vous.
Des fleurs, j’ai des amies-fleurs qui sentent bons.
J’ai une envie de sushis. J’ai une envie de robes et de soleil.
J’ai deux tonnes de briques qui vont bientôt devenir une tonne de briques. Une tonne, c’est moins lourd, quand même.
J’ai des rêves en mode Ikéa, j’ai des hâtes d’être dans mon chez-moi. Chez soi. Avec toi. Ou pas.
J’ai envie d’avoir un beach body, d’être une sirène, de vous regarder tenter de me séduire, et de rire, de rire.
J’ouvrirai une bouteille de vin rouge, je laisserai le liquide écarlate tremper mes seins blancs, blancs comme du lait, veux-tu t’y abreuver, le contraste du rouge, du blanc, de ta bouche sur les pointes savoureuses, ta bouche, sa bouche, votre bouche qui me dévoreront, toutes ces langues pour me titiller, pour me faire soupir, je gémis dans le noir, un soir d’été, humide, chaud. J’entends la musique en sourdine, des rythmes de tam-tam, de jungle et de férocité.
Mon coeur qui suit le rythme. Pourquoi s’en faire? La sangria et la téquila, les daquiris, les tourbillons, les garçons, les copines, le sable doux et l’onde bleutée, l’été est là.
Tout près. Tout près. Pas pressée, malgré tout, même si quand je pense à toi, mon coeur donne un coup, cherche à sortir de ma poitrine. Pas pressée, un peu résignée. Un soupçon de je-m’en-foutisme. Une pointe de sarcasme. Une larme de tendresse tout de même. L’été approche.
Et je suis belle en été. Je suis belle et j’ai la vie devant moi. Je recommence à vivre, sortie de mon hibernation, je retrouverai ma liberté, et si à toi, je me sens trop attachée, je briserai le lien, je ne serai jamais seule. Jamais.
Tous les sourires échangés sont des rayons de miel, toutes ces amitiés sont des veloutés chocolatés, ces êtres aux parfums de bonbons, les étreintes de guimauve, vous me manquez, vous me manquez.
Al Capone style, on va jouer au poker. Abuser de pillules magiques et de spiritueux. Je vais mettre une robe verte à froufous, pour être jolie, pour que vous me dites Hey baby chérie.
Et je rêve à ta queue dure. Toujours. Pourras-tu m’assurer que tu me la réserveras? C’est la partie que je préfère de toi. J’écris ces mots et je la vois, et elle me manque. Je la prendrais dans ma bouche, la ferait luire de ma salive, je n’ai jamais autant aimé piper que lorsque je t’ai rencontré. La bave coulerait sur tes couilles bien gonflés, je te fixerais dans les yeux pour mesurer ton plaisir, et tu gémirais, tu passerais ta main dans mes cheveux, et je la sentirais un peu crispée, pendant que lentement, d’une douceur extrême, insoutenable, j’enfoncerais ta verge bien profond dans ma gorge, jusqu’à ce qu’elle s’y dissimule complètement, jusqu’à ce qu’elle chatouille ma luette. Puis, en la sortant de là, ma langue te rendrait fou, tu aimes quand je lèche ton gland comme une minette, comme si tu étais de la crème glacée Häagen-Dazs, et mes dents te grugeraient un tout petit peu, tu aimes, tu aimes. Je te prendrais à nouveau bien en bouche, je te sucerais, tu entends les bruits de succion et de salive, sens mon jus qui me coule entre les cuisses, de te voir excité, je le deviens aussi, et tu prendrais une grande respiration, je le saurais, je saurais que bientôt, tu te déverserais dans ma bouche et j’avalerais tout ce liquide salé, satisfaite et fière.
C’est l’été, et je rêve de folies en plein air. De feu de camps et de bière.