Je ferme la shop!

Ouais.

C’est tout. Je m’en coliss un peu pour de vrai, de Brenda et de ses commentaires. Mais cet endroit est devenu de plus en plus pollué. Ça ne me tente plus.

Vous me connaissez. Je vais réapparaître. Il est juste temps que je change d’air. Et de pseudo. Je traîne celui d’Onirique depuis trop longtemps. Il s’est oxydé. Je ne l’aime plus. Alors je vais recommencer un tout nouveau projet. Et fuck les haters! 😀

Pis ben certains d’entres vous qui seront intéressés, écrivez moi un courriel pour me dire si vous voulez la nouvelle adresse. Vous vous reconnaissez, ceux à qui je m’adresse.

So long, bitches!

Juste pour Baxt

Tiens mon Baxt, une belle histoire juste pour toi! 😉

Hier, je suis sortie dans un club avec une amie. On se sentait pitoune, on était pas mal  »sua coche », comme on dit par chez nous. On voulait pogner. On avait besoin de peau, on s’est dit:  » des si belles filles, ça restera pas toutes seules longtemps! »

Bon, par malchance, la moyenne d’âge de la place tournait autour de 18 ans… mais pas de panique! Moi, je suis une groupie à personnel de bars… les barmans, les dj, les doormans, ammenez-en!

J’ai jeté mon dévolu sur un beau doorman, bien shapé, les cheveux foncés, l’oeil coquin. Un doorman! Il en a vu d’autres, tsé! Il est habitué de se faire courtiser par toutes les groupies à bar comme moi. Il a l’embarras du choix!

Ben ce matin, il a pris mon numéro de téléphone juste avant de me laisser chez moi.

C’est à ce point là que je suis hot, Baxt! 😀

C’est beau comme Yann Perreault

Êtes vous écoeurés de moi?

Parce que moi je le suis en ciboire.

Je regarde cet espace et je me censure. Je me tais, je me barriole la bouche de rubans multicolores, je me couds les lèvres, je me brise les doigts à coups de marteau. Pour ne pas écrire.

Mes pensées sont tellement confuses, mes angoisses tournent autour des mêmes pôles, encore et encore.

L’Amour. Je veux être en amour. Je veux être amoureuse. Je veux que mon coeur explose à la vue d’un sourire.

Je fréquente deux garçons. Je le sais que j’attire les jugements comme le miel attire les mouches. Je me suis faite traiter de salope lors de mon avant-dernier billet. Ça ne devrait pas m’affecter, pourtant, ça me coupe les ailes de l’envie de vous écrire. Pourtant, j’en ai envie. J’ai envie de mettre par écrit toutes ces pensées qui tournent sans cesse dans ma tête. J’ai envie d’exprimer cette angoisse qui m’étreint. Envie de dire ma peur d’être anormale.

Je baise des garçons différents plusieurs fois par semaine. Pas de one-night, des garçons connus, des dossiers ouverts, comme dirait D. Je suis jalouse de D. en fait. Parce que sur son blogue, il peut raconter toutes ses aventures, toutes ses rencontres, dire qu’il a envie de sexe et qu’il ne pense qu’à ça quand il est avec une nouvelle prospect. Tout le monde l’acclame comme un héros, trouve ses histoires rigolottes. Et moi, je me fais traiter de salope.

J’ai envie de sexe tout le temps. J’ai envie de séduire. Et ça marche. Je suis une putain d’attention whore et ça m’écoeure, parce que mes tactiques fonctionnent toutes. La dernière fois que je suis sortie dans un club, j’ai embrassé 2 garçons. Et j’ai aimé ça! J’ai aimé voir le désir dans leurs yeux, me faire dire que je suis tellement belle, qu’ils ont envie de moi, qu’ils me veulent tellement.

I come clean now. Fuck vos jugements. Au pire, je n’irai plus jamais au Blogoff, ou à tous rassemblements de blogueurs. Au pire, je me fous que peut-être l’Ex me lit encore. Au pire, je me rebelle contre moi-même et mon silence des derniers temps, et je brise mes propres barrières. Criss, c’est mon blogue et je n’ai même plus envie d’y écrire! Parce qu’il y a toujours quelqu’un pour écrire un commentaire qui fait chier, qui démontre que la personne croit tout connaître de toi de ce qu’elle lit, de la petite parcelle que tu dévoiles de toi.

Et là, tu te sens obligée d’expliquer. De te justifier. C’est pourquoi mes derniers billets ont été si courts. Si peu explicites. Ma vie amoureuse est tellement complexe en ce moment, et je ne focus tellement que là-dessus ces temps-ci que je sais que ça devient redondant. Mais pourtant, c’est MA vie. C’est ce qui se passe. Ça me perturbe. Et c’est pourquoi j’ai envie d’en parler. De disséquer again and again.

Et c’est si difficile à suivre, même pour moi. Alors, si je vous dis que j’ai quitté le géant parce qu’il ne me donnait pas ce que je voulais et aussi parce que j’ai rencontré quelqu’un d’autre, vous doutez de la sincérité de mes sentiments pour le géant. Que ce n’était qu’un rebound. Et il y en a toujours un qui va trouver à dire que c’est parce que j’ai peur d’être toute seule. Et  mon dieu, c’est tellement pas ça! Il y en a toujours un qui va vouloir jouer au psychologue. Me faire sentir comme une grosse merde. Et je sais qu’on écrit un blogue pour avoir du feed-back. Que c’est publique, et que si on assume pas ce qu’on écrit, on ne devrait pas tenir un blogue. Comme l’a dit récemment Hispong, si on ne voulait pas être jugé, on écrirait un journal intime. Et qu’on ne contrôle pas les commentaires que l’on reçoit, sinon what’s the point? Mais si j’écris, et que j’aime avoir des commentaires, c’est pour me sentir moins seule quand je pense que je suis un alien. Que je ne suis pas la seule à me sentir si folle. Juste pour tendre une main dans le cyber-espace, ou pour avoir un filet de sécurité en quelque part. Parce que je ne veux pas écoeurer mes  »amis réels » avec mes histoires de fou. Pathétique, hein?  

Si en plus, j’avoue que Yeux bleus n’est pas le seul, mais qu’il y a aussi Far away, que je connais depuis un peu plus d’un an, et envers qui j’ai toujours eu un intérêt, et il s’est déclaré, il m’a dit que je l’avais toujours intéressé et qu’il voudrait bâtir quelque chose avec moi, j’empire mon cas. Et de vous dire que mon coeur balance entre les deux, que je suis perdue, et qu’en même temps, je continue à être une arme de séduction massive, je n’ose imaginer ce que vous pensez dans votre petite tête. Voilà pourquoi ce blogue est passé proche de mourir. Voila pourquoi il a été sur le respirateur artificiel depuis quelques temps.

Je cours comme une poule pas de tête. Je touche à ces peaux, j’embrasse ces lèvres. Je regarde au fond des Yeux bleus, et je voudrais que le temps se fige. Et puis, Far away me dit qu’on pourrait y arriver, malgré la distance, malgré la commotion que cela pourrait créer, notre couple, et j’ai envie d’y croire.

J’ai envie d’être en couple. Absolument et entièrement amoureuse, sans doute. Je ne cherche même pas à tout prix, les occasions pleuvent d’elles-mêmes. Je me sens comme Tila Tequila. J’ai une multitude d’options ouvertes, et je me sens sale et craintive. C’est sans compter le gars qui est comme Jean-Thomas Jobin, qui voudrait tellement me connaître plus.

Regardez-moi. Je reçois plein d’affection, plein d’attention, et je trouve moyen de me plaindre. Que c’est difficile, que c’est compliqué, que c’est souffrant. Je n’ose même pas m’imaginer comment doit se sentir une personne seule, timide, laide, qui voudrait tellement être aimée. 

Pis, êtes-vous écoeurés de moi?

 »Si tu as peur de te faire mal, tu augmentes les chances, justement, de te faire mal. Regarde les funambules, tu crois qu’ils pensent au fait qu’ils vont peut-être tomber lorsqu’ils marchent sur la corde raide? Non, ils acceptent ce risque, et goûtent le plaisir que braver le danger leur procure. Si tu passes ta vie à faire attention de ne rien te casser, tu vas terriblement t’ennuyer tu sais… Je ne connais rien de plus amusant que l’imprudence! Regarde-toi! Je dis  »imprudence » et tes yeux s’allument! »

La mécanique du coeur, Mathias Malzieu

Voilà

Le géant

System shut down

J »ai eu une date avec Yeux bleus lundi.

Qui est Yeux bleus? C’est pas le Géant, de toute évidence. Je sais, je fais encore les choses tout croche. Je suis incorrigible. Je voulais voir si c’était normal de me sentir mal à l’aise avec un gars avec qui je suis depuis 3 mois. Pas que je ne suis pas bien avec le Géant. Mais à toujours peser mes mots, à avoir peur de parler de mes sentiments… je ne sais pas. Je voulais savoir si j’avais perdu toute ma spontanéité.

J’ai vraiment eu un bon temps. Je suis rentrée très tard. Je ne lui ai pas reparlé depuis, mais c’est pas grave. Je sais que je vais surement le revoir bientôt, parce qu’il joue au hockey avec de mes amis de gars. Ça ne me stress pas. Dans le fond, je veux juste y voir plus clair.

Hier, j’ai quand même fait ma journée de travail, même si j’étais entrée aux aurores. Et puis, mon corps m’a lâché. J’ai fini ma journée de peine et de misère. Je suis entrée chez nous. Et je me suis couchée.

J’ai dormi 15 heures. Je ne suis pas entrée au boulot aujourd’hui. Mon estomac me fait mal, ma tête me fait mal, je me sens faible. System shut down. Mon corps n’aime pas quand je le mets dans des position ou je me sens coupable. Il a eu à vivre la culpabilité  trop longtemps avec l’Ex, maintenant, il y est allergique, je crois.

Ca ne ressemble pas à une grippe. A moins que ce soit la maudite cochonnerie dont on parle partout. Mais ca m’étonnerait. Je n’ai pas été au Mexique. Je m’en souviendrais, je crois.

Je crois simplement que plus on se débat pour savoir ce que l’on veut et pour mettre les choses straights, moins ça fonctionne. A chaque fois que je crois que j’ai tout entre les mains pour arrêter de me compliquer la vie, elle m’envoie un nouveau défi.

Je suis fatiguée.

I’m falling in love with you but I don’t think you do. I’m thinking alot about it right now but I dont know how to talk to you. That’s why I’m acting weird. I’m not being myself and I’m not spontaneous. I’m always holding myself back. We will have to decid what we are. We will have to talk about it. And I’m scared. I really like you alot. XXX

… Silence

Divagations

J’ouvrirai grand tes bras, je m’enfoncerai en toi

Ou pas. Peut-être l’autre, qui sait, celui qui me fait rire, comme Jean-Thomas Jobin. Ou l’autre encore, celui qui n’existe pas encore. Dans le fond, j’ai le choix. C’est toi qui ne le comprend pas.

Il y a des multitude, il y a des filles aux sourires jolis qui me font penser que malgré tout, je n’ai pas tellement besoin de vous.

Des fleurs, j’ai des amies-fleurs qui sentent bons.

J’ai une envie de sushis. J’ai une envie de robes et de soleil.

J’ai deux tonnes de briques qui vont bientôt devenir une tonne de briques. Une tonne, c’est moins lourd, quand même.

J’ai des rêves en mode Ikéa, j’ai des hâtes d’être dans mon chez-moi. Chez soi. Avec toi. Ou pas.

J’ai envie d’avoir un beach body, d’être une sirène, de vous regarder tenter de me séduire, et de rire, de rire.

J’ouvrirai une bouteille de vin rouge, je laisserai le liquide écarlate tremper mes seins blancs, blancs comme du lait, veux-tu t’y abreuver, le contraste du rouge, du blanc, de ta bouche sur les pointes savoureuses, ta bouche, sa bouche, votre bouche qui me dévoreront, toutes ces langues pour me titiller, pour me faire soupir, je gémis dans le noir, un soir d’été, humide, chaud. J’entends la musique en sourdine, des rythmes de tam-tam, de jungle et de férocité.

Mon coeur qui suit le rythme. Pourquoi s’en faire? La sangria et la téquila, les daquiris, les tourbillons, les garçons, les copines, le sable doux et l’onde bleutée, l’été est là.

Tout près. Tout près. Pas pressée, malgré tout, même si quand je pense à toi, mon coeur donne un coup, cherche à sortir de ma poitrine. Pas pressée, un peu résignée. Un soupçon de je-m’en-foutisme. Une pointe de sarcasme. Une larme de tendresse tout de même. L’été approche.

Et je suis belle en été. Je suis belle et j’ai la vie devant moi. Je recommence à vivre, sortie de mon hibernation, je retrouverai ma liberté, et si à toi, je me sens trop attachée, je briserai le lien, je ne serai jamais seule. Jamais.

Tous les sourires échangés sont des rayons de miel, toutes ces amitiés sont des veloutés chocolatés, ces êtres aux parfums de bonbons, les étreintes de guimauve, vous me manquez, vous me manquez.

Al Capone style, on va jouer au poker. Abuser de pillules magiques et de spiritueux. Je vais mettre une robe verte à froufous, pour être jolie, pour que vous me dites Hey baby chérie.

Et je rêve à ta queue dure. Toujours. Pourras-tu m’assurer que tu me la réserveras? C’est la partie que je préfère de toi. J’écris ces mots et je la vois, et elle me manque. Je la prendrais dans ma bouche, la ferait luire de ma salive, je n’ai jamais autant aimé piper que lorsque je t’ai rencontré. La bave coulerait sur tes couilles bien gonflés, je te fixerais dans les yeux pour mesurer ton plaisir, et tu gémirais, tu passerais ta main dans mes cheveux, et je la sentirais un peu crispée, pendant que lentement, d’une douceur extrême, insoutenable, j’enfoncerais ta verge bien profond dans ma gorge, jusqu’à ce qu’elle s’y dissimule complètement, jusqu’à ce qu’elle chatouille ma luette. Puis, en la sortant de là, ma langue te rendrait fou, tu aimes quand je lèche ton gland comme une minette, comme si tu étais de la crème glacée Häagen-Dazs, et mes dents te grugeraient un tout petit peu, tu aimes, tu aimes. Je te prendrais à nouveau bien en bouche, je te sucerais, tu entends les bruits de succion et de salive, sens mon jus qui me coule entre les cuisses, de te voir excité, je le deviens aussi, et tu prendrais une grande respiration, je le saurais, je saurais que bientôt, tu te déverserais dans ma bouche et j’avalerais tout ce liquide salé, satisfaite et fière.

C’est l’été, et je rêve de folies en plein air. De feu de camps et de bière.

Le deuil enfoncé dans la gorge

Ouais, ben finalement, y’avais vraiment pas hâte de me voir.

On est passé de deux bons amis qui boivent une coupe de vin ensemble en parlant de leurs conquêtes respectives à deux étrangers se regardant de par et d’autre du mirroir, alors qu’il m’annonce qu’il est très bien, même mieux depuis que je suis moins dans sa vie.  Qu’il ne m’y veut plus, du tout. Monsieur est tanné de jouer le bon gars qui se laisse marcher sur la tête. Ne veut plus faire d’effort  » pour entretenir quelque chose dont il n’a plus de besoin et de garder quelques mauvais souvenirs ». Plus moyen de le raisonner, aucun. Et surtout, c’est en total contradiction d’avec tout ce qu’il me dit depuis qu’on n’est plus ensemble. Incompréhension et jambes sciées de mon côté.

Je voulais qu’on garde un climat de respect, un dialogue ouvert pour quand on a des trucs à régler pour l’appartement. Même ça, on dirait que ça vient de prendre le bord. Solide. Et je ne comprends pas pourquoi il préférerait un climat de tension plutôt qu’une bonne entente.

Il me dit qu’il a de la misère à me voir comme une amie, qu’il me voit plus comme une ex. Pourtant, il parle encore à certaines de ses ex. Pourquoi pas moi? Pourquoi c’est si difficile? Ça fait 3 mois qu’on n’est plus ensemble. Tout semblait aller dans la bonne direction. Et soudain, ce volte-face, out of nowhere. Ce volte-face qui me blesse. Qui me fait mal. Qui me déstabilise totalement.

Les choses allaient plutôt bien pour moi ces temps ci. Je me sentais heureuse.  Complète, pour la première fois depuis longtemps. On dirait maintenant qu’on vient de rouvrir une vieille blessure mal cicatrisée et infectée. Ça fait mal.

Et merde, je ne suis plus amoureuse du gars! Alors pourquoi ça me coupe le souffle à ce point. Pourquoi je suis au bord des larmes, pourquoi je ne suis pas allée à mon dernier examen de la session? Pourquoi je sens la crise d’angoisse pas trop loin? Pourquoi j’ai l’impression qu’une partie de mon univers vient de s’écrouler. S’écroule again and again depuis 3 mois.

Et comment je peux justifier ça au géant:  »Scuse moi, je suis triste et toute à l’envers parce que mon ex veut que je sorte totalement de sa vie, peux tu me prendre dans tes bras et me consoler svp? ». Pourtant, quand il m’a téléphoné pour me demander pourquoi je ne feelais pas up la joie, je lui ai dit la vérité. Pathétique. J’ai besoin de dormir collée avec toi ce soir parce qu’un autre me fait de la peine en refusant mon amitié, ma présence.

Il va penser que je ne suis pas prête pour lui. Que je ne suis pas guérie. Qu’il est un rebound. Et il va mettre la pédale encore plus douce. Pourtant, mes sentiments ne sont pas confus du tout entre les deux. Je sais exactement pourquoi je suis triste par rapport à l’Ex et je sais exactement pourquoi j’ai envie d’être avec le Géant.

Je croyais vraiment réussir avec lui. Etre amie. Maintenir le lien de complicité qu’on a développé, mais à d’autres usages. J’avais besoin de lui comme meilleur ami. C’est tellement difficile de trouver quelqu’un qui nous accepte vraiment comme on est, et qui nous comprend profondément.

Tout ça, c’est de la merde de chat maintenant. Pfiou! Disparu.

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